Grèce: répression de la manifestation suite à l’assassinat de Nicollas Todi

traduction probable (…):

source #201 | Athens demo for the killing of Nikollas Todi brutally repressed; 11 arrested, many injured

La manifestation d’Athènes suite à l’assassinat de Nikollas Todi a été brutalement réprimée; 11 arrestations et de nombreux blessés

Hier (27 février), une manifestation appelée par les anarchistes et des groupes d’extrême gauche a eu lieu dans le quartier de Vyronas, situé dans la banlieue d’Athènes, pour protester contre l’assassinat par la police de Nicollas Todi, travailleur migrant de 25 ans. A la fin de la manifestation, les flics (police anti-emeutes et des forces spéciales) ont brutalement attaqué le cortège, 11 manifestants ont été arrêté et de nombreux autres ont été blessé. Typique des pratiques policière,  les manifestants qui ce sont ramassé le plus de coup sont également ceux qui ont fait face aux fortes charges de polices, rendant de plus en plus difficile toute action légale. Les personnes arrêtées comparaitront mardi 2 mars devant les juges – ils seront maintenue en détention jusqu’à cette date.

Sur les lieux de l'assassinat de Nicollas: "N. Todi, 25 ans. Flics-porcs-assassins. Vengeance"

Le mot "sécurité" sent la chaire humaine. Assemblée autonome de Zografou, Athènes

D'autres photos sont disponibles sur IMC Athènes. Cliquez sur l

Ce qui suit est une video de la manifestation et un article d’IMC Athènes sur cet événement (traduction en anglais). D’autres information devraient bientôt parvenir.

A protest march against the police killing of the 25 year old plumber Nikolas Toddi a few weeks ago in Vyronas, Athens, was subject of brutal police repression with 11 people arrested and many badly wounded, with one of the arrested hospitalised.

The protest march against the police killing of Nikollas Todi, the 25 year old plumber who fell dead by nine police bullets on the back and the head two weeks ago has been met by brutal police repression.

The 500-strong protest march started in Tapitourgeiou square in Vyronas, the eastern Athens suburb on the slopes of Mt Imitus where cops killed Nikollas during a shootout with alleged bank robbers. The majority of the protesters were anarchists but also some Coalition of Radical Left and Communist Party of Greece M-L (Maoists) members attended. The march took to the streets of the old guerrilla stronghold chanting slogans against the police murder enjoying wide popular support with the cops even receiving eggs on their heads from the balconies. At the spot of the murder, the protesters sprayed a memorial message, while on the way two officers of the ruling party PASOK were smashed. At the moment that the protest march reached its end destination at Deliyannis square, and after most flags had been gathered and removed from the scene, it came under unprovoked attack by riot police and motorised Delta forces. The motorised cops hit the crowd in full speed while riot cops sprayed the densely residential area with tear gas. During the brutal police attack dozens of people were injured and 11 protesters were arrested, one of them hospitalised with heavy cranial injuries. The police has issued a false announcement talking about it being attacked with molotov cocktails although not a single petrol bomb fell during the march. It is expected that the announcement is used in order to incriminate people arrested. Most comrades estimate that today’s brutal attack is a response to the public humiliation of the police during the march of the general strike.

At the time of writing it is not certain what what are people arrested charged with, but solidarity demos have already been called for tomorrow at the courthouses and on the streets of Athens as the following communique demonstrates:

THE STRUGGLE FOR DIGNITY AND FREEDOM CANNOT BE REPRESSED OR TERRORISED

Saturday 27/2 in the neighbourhood of Vyronas a march was realised against state terrorism on account of the assassination of the 25 year old worker Nikolas Toddi from Albania by cop bullets. N. Toddi was murdered in the neighbourhood where he works because the Greek Police set up a war operation of arrest of “notorious criminals”. The march walked the streets of Vyronas in a dynamic manner informing the residents about the even of the state murder and the wider repression plan of the Ministry “of Citizens Protection”. At the end of the march, in Deliolani square riot police squads and motorised cop forces that were following the march terrorising the bystanders attacked the protesters and chased them all the way to Pagrati. They beat up and waged chemical warfare in our neighbourhoods and realised 18 detentions out of which 11 have been transformed into arrests (as of Saturday afternoon). One of the arrested is hospitalised in Evangelismos hospital wounded on the head by the cops’ globs. The residents stood by the side of the protesters heckling the cops who had taken over the streets, or throwing eggs and other objects against them. The [state’s] intention is clear. Whoever raise their heads and resist, breaking the veil of silence and consent are placed at the target of the repressive mechanisms. Their aim is the rule of fear, the smashing of every focus of resistance that reveals the terroristic and exploitative nature of the regime. At the time of economic crisis, the need to control social discontent becomes ever more urgent, since the ghost of the social-class uprising of December and of all those who are approaching continues to haunt the minds of the bosses and their state. Following the war operation of the police in Byronas which killed with 9 bullets on the back a bystander, now the police has made a comeback by repressing all those who have not consented and have not kept silent. We shall not allow them to roam the streets, not turn our neighbourhoods into camps. One way or another the security they “provide” us with is translated to bullets.

IMMEDIATE RELEASE OF THE ARRESTED OF THE PROTEST MARCH OF 27 FEBRUARY
COPS OUT OF OUR NEIGHBOURHOOD
NO TOLERANCE TO STATE TERRORISM

Sur les arrestations du 15 février à Paris des présumés sérial-DABers

samedi 27 février 2010 par anonyme

Le 15 février dernier à 6h du matin, 7 personnes ont été placées en garde à vue et leurs domiciles perquisitionnés dans le cadre d’une enquête sur l’agitation autour du procès de la révolte du centre de rétention de Vincennes et contre la machine à expulser. Quelques précisions sur ces arrestations et leurs suites immédiates…

Perquisitions et réveil à 6h du matin

Aucune porte n’a été défoncée et la plupart du temps il a été possible de gagner quelques minutes avant l’entrée des flics (et avant qu’ils ne menacent d’utiliser leurs béliers). Au total, 50 keufs de la Section Antiterroriste (SAT) de la Brigade Criminelle (accompagnés de la DCRI, de la Brigade Financière, de spécialistes en informatique…) ont été mobilisés pour cette vague d’arrestations. Principalement, ils cherchaient des vêtements particuliers (écharpes, bonnets, blousons, sweat-shirt, chaussures), mais aussi des tracts, brochures et affiches sur tous les sujets, et notamment ceux contre la machine à expulser. Ils ont saisis évidemment des ordinateurs, des téléphones portables, des agendas et autres calepins, ainsi que des aérosols de peinture, des banderoles (« Novembre 2005- décembre 2008, l’incendie se propage » et « Ni OTAN ni Talibans, désertons les guerres des puissants »). La flicaille a pris plein de photos de documents divers et variés et des titres de livres…). Enfin, des mégots et des brosses à dent ont été emportés en vue de prélèvements ADN ; à certains leurs sous-vêtements ont été « demandés », mais en vain ; et par excès de zèle un coton-tige « ADN » a été passé sur des draps de lit.

Suite à cela, les personnes ont été emmenées pour être interrogées. Des auditions ont également eu lieu pour d’autres personnes présentes lors des perquisitions. Rappelons au passage qu’il est possible de ne pas s’y rendre.

Interrogatoires.

Le fait de n’avoir « rien à déclarer », de refuser de répondre aux keufs et de ne signer aucun de leurs papiers lors de la garde à vue n’est pas tant une position de principe qu’une évidence pratique. La réalité de la GAV, c’est le temps des flics, où tout est fait pour obtenir des aveux, et où toute parole peut être retenue à charge. [On peut lire à ce sujet le texte Techniques d’interrogatoires dans le dossier Mauvaises Intentions sur infokiosques.net/mauvaises_intentions]. Et malgré les coups de pression, nous savons que les keufs n’ont pas le pouvoir direct de prolonger la garde à vue, ni d’infliger une quelconque condamnation. En l’occurrence, les personnes gardées à vue n’ont rien déclaré ni signé.

La suite sur grenoble.indymedia.org.

Chronologie de la solidarité avec les inculpés de l’incendie de Vincennes

Les 25, 26 et 27 janvier 2010 les dix inculpés de la révolte de Vincennes passeront en procès au Tribunal de Grande Instance de Paris, à 13h30, 16e Chambre, métro Cité. Une semaine de solidarité sera organisée du 16 au 24 janvier pour entre autres exiger leur relaxe, en espérant que le maximum de personnes, où qu’elles soient, s’approprient cette histoire et ce procès et y fassent écho, tant cela résonne avec les révoltes dans les centres de rétention partout en Europe et ailleurs. Cette chronologie est mise à jour grâce aux mails reçus ainsi qu’en glanant sur les différents médias.

Lire la chronique sur non-fides.

Sabotage de distributeurs de la poste qui balance des sans papiers. source juralibertaire.over-blog.com

USA: Ordinateurs scolaires piégés par un mouchard éducatif

Des ordinateurs portables prêtés à des élèves étaient équipés d´un logiciel espion. La direction surveillait les étudiants par webcam interposée.

Voilà qui va laisser songeur les étudiants, collégiens et lycéens ayant été équipés d’ordinateur portable par leur établissement.

L’affaire se déroule aux USA, dans une banlieue proche de Philadelphie. Pour soutenir le numérique, les étudiants et les sociétés qui proposent gratuitement le temps de l’année scolaire leurs logiciels, le district a proposé à chaque élèves un ordinateur portable. Les élèves ont signé un contrat de prêt. Dans ce dernier était stipulé  qu’aucun logiciel commercial, piraté ou contenu inapproprié ne devaient y être installés. A noter que chaque  ordinateur était équipé d’une webcam embarquée.

Jusqu’ici rien d’affolant. Sauf qu’un beau jour de 2009, un des élèves, Blake Robbins, s’est vu convoquer par la direction de l’école. Un avertissement plus tard, l’élève déposait plainte contre son école au motif « d’espionnage« .

L’étudiant avait été convoqué à la suite d’une photographie prise à partir de sa webcam le montrant dans un « comportement inapproprié« . L’établissement avait omis d’annoncer aux récipiendaires des portables que les machines étaient équipées d’un logiciel espion et que l’école s’autorisait à surveiller ses pensionnaires.

Le mouchard électronique a été désactivé depuis l’affaire.

source zataz.com