Sortie du premier numéro de « Guerre au Paradis »

journal anarchiste - prix libre

Le premier numéro de Guerre au Paradis est sorti.

Ce journal anarchiste à parution anonyme et apériodique a pour unique but d’être une contribution théorique (mais pas seulement) à la guerre sociale en cours depuis toujours, Nous pensons que c’est dans l’attaque de ce qui nous détruit, par la rage et les cendres, que nous pourrons briser le consensus actuel, et laisser la place à un monde sans États ni frontières, débarrassé de l’économie et des mécanismes de domination qui ne font qu’empêcher de danser la joie éternelle de la liberté individuelle.

Dans ce numéro, vous trouverez des brèves et des textes de l’international (Italie, Portugal, Chili, Grece, Allemagne, Suede, USA etc.) des nouvelles de compagnons aux prises avec la répression à travers le monde, comme ces deux lettres de Diego Rios (en cavale au Chili) et de Gabriel Pombo da Silva (emprisonné en Allemagne) qui nous parlent de révolte et de solidarité. Mais aussi des affiches et tracts de Belgique (avec un petit topo sur la situation là-bas), d’Italie et du Portugal. Un texte sur les médias et leur utilisation par ces faux-amis qui nous entourent. Aussi deux textes qui se rejoignent, sur l’anarchosyndicalisme et la pacification des rapports en milieu militant, ainsi qu’une critique contextuelle de la politique.

Nous avons choisi de « classer » certains textes dans des mini-dossiers autour de plusieurs thèmes : le premier (La vie comme un pari) interroge sur ce que chacun-e est prêt-e à mettre en jeu dans sa vie, ce que l’on est prêt ou non à risquer, comment et pourquoi, avec des textes d’anonymes, de Wolfi Landstreicher ou Alfredo Bonanno.
Le second (Quand la domination gère les immigrés) rassemble quelques textes et une affiche à propos des migrations et de leur gestion par le pouvoir, frontières et centres de rétention.
Enfin nous avons regroupé quatre textes qui abordent le problème de la spécialisation, à travers l’avant-gardisme, la lutte armée (texte de Massimo Passamani), la gestion de la peur dans la lutte, l’activisme et la nécessaire réflexion.
Car si l’attaque va de soi pour quiconque souhaite détruire l’Etat, pour nous il va également de soi que tous les moyens ne sont pas forcément bons lorsque l’on prétend aussi libérer l’ensemble des relations humaines du fléau de l’autorité.

Vous trouverez également au fil de ce journal des extraits du roman Le Voleur, de Georges Darien, Ainsi que la prose endiablée d’Albert Libertad. Nous vous invitons à consulter le sommaire pour en savoir plus.

Pour vous procurer ce numéro, cliquez ici.

source guerreauparadis.blogspot.com.

Belgique: le module d’isolement détruit par les prisonniers

délabrement à la prison de Lantin

LANTIN – Il y a quelques semaines, des prisonniers se sont révoltés et ont détruit le nouveau module d’isolement à la prison de Lantin. Le module a été entièrement détruit et fermé. Tous les prisonniers ont été transférés vers l’autre module d’isolement à la prison de Bruges. Les deux nouveaux modules d’isolement ont été ouverts il y a quasi deux ans, en réaction aux multiples agressions, evasions et mutineries dans les prisons belges, pour isoler les « récalcitrants ». En avril 2009, le module d’isolement de Bruges avait déjà été fermé temporairement suite à une mutinerie.

Les autorités pénitentiaires, les syndicats des matons et la presse n’ont rien dit à propos de cette révolte. Ce n’est que trois semaines plus tard que cette joyeuse nouvelle a pu filtrer les murs.
source suie & cendres.

Canada: un militaire en cour martiale pour l’exécution d’un Afghan désarmé

OTTAWA —Le procès du capitaine Robert Semrau, un militaire canadien accusé d’avoir tué un combattant taliban blessé et désarmé en Afghanistan en octobre 2008, s’ouvre mercredi devant une cour martiale à Gatineau.

Le procès d'un capitaine accusé d’avoir tué un combattant taliban blessé et désarmé s’ouvre mercredi.

Rattaché au 3e bataillon de la base militaire de Petawawa en Ontario, le capitaine Semrau, 36 ans, est accusé du meurtre non prémédité d’un insurgé afghan qui gisait sur un champ de bataille à la suite d’une opération militaire.

Une accusation très inhabituelle qui pourrait fort bien être une première, analyse le major général à la retraite Terry Liston.

«L’idée que quelqu’un achève un ennemi blessé et désarmé n’est pas typique de la façon dont on voit ces choses au Canada», a-t-il offert comme explication.

La cause du capitaine Semrau sera entendue devant un juge militaire, le lieutenant-colonel Jean-Guy Perron et un comité de cinq militaires.

Ce genre de cause est extrêmement rare, a soutenu à son tour le professeur Chris Madsen du Collège des Forces canadiennes.

L’exemple qui lui vient à l’esprit est le meurtre d’un adolescent somalien par des soldats canadiens en 1993. «Le cas d’aujourd’hui est aussi sérieux que celui-là», a-t-il rappelé.

Le 19 octobre 2008, le capitaine Semrau dirigeait une petite équipe de liaison formée de militaires canadiens et afghans dans la province afghane de Helmand lorsque le groupe a été pris dans une embuscade par des insurgés talibans.

Selon les faits établis, à la suite d’un raid par un hélicoptère américain pour dégager le champ de bataille, les soldats afghans ont trouvé un insurgé grièvement blessé et lui ont retiré son fusil d’assaut.

Ses blessures semblaient tellement graves que des traitements semblaient inutiles.

Les soldats ont photographié ce blessé. Puis deux coups de feu ont été entendus. Le capitaine Semrau était apparemment à ce moment-là «la seule personne à proximité» du blessé.

Un témoin a rapporté avoir vu le militaire Semrau ouvrir le feu sur le blessé.

La Couronne allègue que ce dernier a tiré les deux coups fatals qui ont tué l’insurgé. Il n’y avait aucune «justification» pour achever l’Afghan, a fait valoir la Couronne dans son argumentation.

Le groupe de militaires s’est alors déplacé, laissant le corps de l’insurgé sur les lieux.

Le professeur Madsen souligne que le cadavre du combattant afghan demeure introuvable, ce qui pose problème. «Ils n’ont pas de cadavre donc cela soulève des questions quant aux circonstances de sa mort», a-t-il dit.

source fr.canoe.ca.

Merci fRance Mutuelle