Brochure: Techniques de Luttes

Le texte « techniques de lutte » présente et rappelle des moyens de lutter concrètement, la plupart simples à réaliser, d’autres plus ambitieux, mais toujours dans l’esprit de l’action directe, c’est-à-dire sans aucune forme de délégation de pouvoir que ce soit. Le second texte « Des revendications à l’Utopie » décrit l’enchaînement entre la revendication immédiate et le changement de société auquel nous aspirons. Enfin le dernier texte—un classique de la littérature libertaire—explique d’une façon claire ce que sont ‘les anarchistes’.

source www.cntaitlille.lautre.net.

Pôle Emploi Colombes : Radiation, Vocifération, Réintégration.

vendredi 26 février 2010 par Réseau Solidaire d’Allocataires.

Autrefois, la simple vision d’une dizaine de précaires distribuant des tracts dans une agence suffisait souvent à faire rappliquer dare dare la direction outragée mais réaliste, prête à annuler toutes les radiations qu’on voudrait pour que d’autres chômeurs ne passent pas par là par hasard et joignent leurs revendications aux nôtres.

Mais, en ces temps chaotiques où les agences Pôle Emploi sont bondées, où les directeurs sont toujours à des réunions « externes » pour se creuser la tête entre cadres sur les moyens de faire baisser le chiffre des inscrits, cela ne suffit plus.

En témoigne la scène de ce matin à Colombes. Nous venons avec une jeune mère de famille radiée pour un rendez-vous qu’elle a reçu après la date de convocation. Le classique, mais celle-ci a tout de même une quinzaine de voisins solidaires qui ont témoigné par écrit des dysfonctionnements de la Poste et de ses retards. Cela n’a pas empêché le directeur de confirmer la radiation. Comme c’est écrit sur le courrier, la personne radiée a demandé par écrit un rendez-vous avec la direction, mais lui a-t-on expliqué à l’accueil, ce droit, en réalité, n’existe pas ; c’est juste une phrase que Pôle emploi met dans les lettres type.

Mais là, nous sommes dix. Conciliabule entre salariés, dont certains trouvent manifestement notre tract très drôle et d’autres beaucoup moins, comme en témoignent leurs regards noirs.

Un « responsable d’équipe » se dévoue pour venir à notre rencontre. Après avoir écouté la précaire concernée, et nous avoir indiqué que « c’était notre droit de contester une radiation », que « c’était aussi notre droit de venir accompagnés », il va rendre compte à son directeur par téléphone.
Et revient nous annoncer que nous serons bien reçus, mais dans trois heures environ, le directeur étant occupé ailleurs.

Ce directeur est un finaud, saluons publiquement sa présence d’esprit. En effet, pouvoir rencontrer son directeur d’agence est en soi un tel progrès pour le précaire isolé, qu’il considèrera souvent que son problème est presque réglé et acceptera ce genre de propositions, ce qui amènera mécaniquement à ce qu’une partie de ceux qui l’accompagnent ne soient plus présents à l’heure du rendez-vous.

Mais nous autres, précaires organisés sommes rodés à la stratégie « Jeckyll & Hyde », comme on l’appelle.

La suite sur www.collectif-rto.org.

Israël: surveillance de « l’anarcho-déplacement »

L’armée israélienne a commencé à recueillir des informations, dont les numéros des plaques d’immatriculation, sur les activistes israéliens qui protestent aux côtés des Palestiniens et des Internationaux contre le mur d’apartheid et les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. La mesure vise actuellement ceux qui vont à Ni’lin et à Bil’in, près de Ramallah. (cf. https://lapiebavarde.wordpress.com/2010/02/22/bil’in/ ndlpb)

L’armée va utiliser ces informations pour empêcher la liberté de circulation et d’expression des activistes israéliens car ils ne pourront plus passer les checkpoints et barrages routiers israéliens en Cisjordanie occupée.

Plusieurs activistes ont déjà été refoulés à un checkpoint près de Ramallah. La nouvelle liste, mise à jour quotidiennement, comporte actuellement les numéros d’immatriculation de 11 voitures appartenant aux activistes israéliens.

Le quotidien israélien Ha’aretz (article Amira Hass du 2/3/2010)rapporte que l’armée contrôle apparemment les routes que les activistes prennent pour entrer dans les deux villages palestiniens connus pour leur résistance non violente active contre les colonies et le mur.

Des activistes ont dit à Ha’aretz que l’armée avaient pris les informations sur leurs identités lors d’une protestation organisée en décembre dernier contre le siège israélien de la Bande de Gaza.

Vendredi dernier, au matin, les forces israéliennes ont arrêté plusieurs voitures israéliennes au barrage Rantis et, après avoir comparé leurs numéros d’immatriculation avec la liste communiquée par l’armée, elles n’avaient pas été autorisées à passer.

Selon l’article d’Ha’aretz, un activiste israélien a précisé que la liste était signée par un officier de l’armée israélienne, Aviv Reshef.

Un autre activiste a dit à Ha’aretz qu’un des soldats avait même demandé si leurs voitures appartenaient à ce qu’il a décrit comme « l’anarcho-déplacement », faisant référence aux Anarchistes israéliens contre le mur (Anarchists Against the Wall).

Le militant Shai Pollack a dit à Ha’aretz qu’il est vraisemblable que l’armée ait mis leurs téléphones sur écoute, qu’elle surveille leurs emails, ou même que le groupe soit infiltré.

Il a ajouté que les activistes n’étaient pas des criminels, qu’ils n’opéraient pas de façon clandestine, et que l’armée voulait les empêcher de poursuivre leurs protestations contre le mur et les colonies.

source www.ism-france.org.

Surveillance du réseau iranien: un rapport finlandais épingle un peu plus Nokia

TELECOMS – Les fonctionnalités du système vendu à Téhéran semblent aller plus loin que ce que l’entreprise a jusqu’ici reconnu…

L’affaire avait fait grand bruit l’été dernier. En pleine répression des manifestants iraniens suite à l’élection controversée de Mahmoud Ahmadinejad, plusieurs articles de presse avaient révélé que la surveillance du réseau était possible grâce à des équipements notamment vendus par Nokia-Siemens. Après avoir mis la main sur des documents techniques, un rapport finlandais livre de nouveaux détails qui contredisent de récentes déclarations des dirigeants de Nokia.

«La surveillance rendue possible grâce au Lawful Interception Gateway (Portail d’interception légale) de Nokia s’étendait à l’Internet mobile», conclut le journaliste Hanna Nikkanen, citant les conclusions d’un expert télécoms. Lauri Kivinen, un dirigeant du groupe finlandais, avait pourtant affirmé que Nokia n’avait «pas fourni de matériel pour surveiller le réseau Internet» et simplement reconnu du bout des lèvres l’existence de protocoles de surveillance pour le réseau téléphoniques.

Légal

Jusqu’ici, la défense de Nokia a toujours été de s’abriter derrière la loi. Le système vendu à Téhéran n’est en effet pas différent de celui utilisé par de nombreux pays de l’Union européenne. Problème: dans l’UE, une telle surveillance est très ponctuelle et nécessite l’autorisation d’un juge. En Iran, de sérieux doutes planent sur le respect d’une telle procédure.

En février, le Parlement européen avait adopté une résolution réprimandant le géant finlandais. Il avait «fermement condamné les entreprises internationales, en particulier Nokia-Siemens, pour avoir fourni aux autorités iraniennes la technologie permettant de censurer et de surveiller le réseau iranien, étant par conséquent un instrument dans la persécution et arrestation de dissidents iraniens».

source www.20minutes.fr.