Sortie de Même pas Peur n°1

Même pas les jetons !
Vu l’ambiance ces temps ci, sur fond d’arrestations, de fichiers ADN obèses, de contrôles judiciaires, de guerre aux pauvres de plus en plus ouverte et déclarée ; on peut facilement se sentir dépassés et sérieusement flippés, d’autant lorsque l’on se sent isolés, avec des rêves au coeur se satisfaisant moyennement de la sociale démocratie ambiante, qu’elle se veuille radicale ou non.
Face à cela, on peut se dire que l’on n’a pas envie de se résigner et de rentrer dans le moule qu’on nous a conçus, on peut refuser de suivre aveuglément ceux qui gèrent nos résistances à nos places, on peut même vouloir penser ce qui nous semble juste et non ce qui fait bien dans « certains milieux ».
On peut même penser que l’agitation écrite – et pas que dans le virtuel – est nécessaire, d’autant plus quand on ne la délègue pas en se contentant d’être d’accord avec un certains nombres de textes et de parutions. Les imbéciles qui pensent qu’écrire et diffuser des textes signifie ne rien faire à coté sont les complices maussades de l’aliénation régnante ; et puis, eux, ça ne les dérange pas de faire n’importe quoi de toute façon, alors ?
Ce journal n’a pas d’ambition, juste des désirs à porter. Les textes qui s’y trouvent n’ont à se réclamer que d’eux mêmes. Le « nous » et le « je » ne signifient rien du nombre d’auteurs de tel ou tel texte. Que l’on cesse un peu de se demander qui est derrière tel ou tel texte, on respirera mieux. Le théâtre militant, on s’en fout, des débats acharnés partout.
Pareil pour les illustrations : est utilisé ce qui est utilisé. Rien à foutre du droit d’auteur. Par la même, évidemment, ces textes sont librement réutilisables, transformables, diffusables .

Pour l’Anarchie.

Pour commander des exemplaires papiers (gratos mais idéalement par lots de plusieurs, fais tourner !) : memepaspeur AT riseup.net


Pour consulter en PDF et surtout imprimer pleins d’exemplaires soi même : sur la fanzinothèque (merci pour l’hébergement)

Pour plus d’infos, d’articles … consulter le site Même pas peur.

Idées reçues, de moins en moins de mort dans la police

Dernièrement, l’état à tenté de nous faire verser la larme sur le flic mort à Dammarie-les-Lys, en nous intoxicant avec la dure réalité de leur métier (LOL) et le fait qu’ils exercent un métier de plus en plus dangereux. Que nenni, il n’en est rien, chiffre à l’appuie, un rapport montre que le nombre de malfaisant tombés sur le champs de bataille de la guerre sociale est passé de 31 en 1985 à 7 en 2009. Je suis pas sûr qu’on puisse en dire autant de tout ceux qui son mort sous les coups, dans les prisons ou dans les autres anti-chambre de l’état*.

Pour lire le rapport, c’est ici.

* hé non, pour une fois, ceci n’est pas une faute d’orthographe (science inventé par les maîtres pour rendre plus difficile l’accès au savoir), mais je ne met jamais de majuscule au mot « état » ! La majuscule ne devrait être réservé qu’aux prénoms de ceux qu’on aime …

Le chômage continue d’augmenter en février …

Italie: par-delà les murs

Message caché dans une balle de tennis et envoyé, depuis l’intérieur, par-dessus le mur du CIE (centre d’identification et d’expulsion) de Turin «Merci les gars de ce que vous faites pour nous Liberté pour tous et pour toujours»

Cyber surveillance des connexions bluetooth dans les aéroports

Après le sniffage d’aisselles. Après le déshabillage par scanner interposé. Voici venir la cyber surveillance des connexions bluetooth dans les aéroports.

La Transportation Security Administration (TSA), agence dédiée à la sécurité des transports aux États-Unis d’Amérique, envisage sérieusement de sniffer et surveiller la moindre connexion bluetooth dans les aéroports du pays. Mission avouée, suivre les mouvement des téléphones portables et autres gadgets aux connexions bleues.

Par extension, cette cyber surveillance permettra de suivre les mouvements des propriétaires des machines ainsi contrôlées. « Le but est de suivre la durée d’une queue dans une file d’attente » souligne à USA Today la TSA. Une surveillance pour permettre aux tableaux d’affichages des aéroports d’indiquer la durée d’attente des passagers face au contrôle de sécurité.

La technologie a été testée, il y a peu, par des chercheurs de l’Université de Purdue à l’aéroport international d’Indianapolis. Grace au numéro de série émis par les matériels sniffés durant ce test, il a été possible de prévoir la durée d’attente. « Seule une partie de chaque numéro de série a été enregistrée, et les chiffres ont été rapidement supprimés » indique la TSA. Certains appareils électroniques diffusent automatiquement [chirp] leur numéro de série toutes les 15-20 secondes. Pour éviter cette fuite, il suffit de couper le bluetooth.

A Indianapolis, les chercheurs ont pu détecter les signaux de 6% à 10% des passagers. La TSA indique que quelques aéroports européens utiliseraient déjà de tels systèmes. L’aéroport d’Heathrow (Londres) prévoit d’installer ce système d’ici quelques semaines.

source zataz.com.

Dans la même veine, on se rappellera les fameuses bornes publicitaire dans le métro Parisien.