Belgique: Carrefour, liquidation totale

Ils nous rabâchent les oreilles avec des grands mots comme la saturation du marché, la restructuration, la confiance des consommateurs, les barèmes des salaires, l’effondrement du marché financier, le produit national brut, l’équilibre budgétaire… Et au bout de quelques minutes, les arbres te cachent la forêt. Mais en fait, tout est très simple : ils nous traitent tous comme des articles jetables. A leur gré, ils nous utilisent ; à leur gré, ils nous foutent à la poubelle.

Ces derniers mois, il y a eu plus de six mille licenciements. Et tandis que les ouvriers d’Opel Anvers semblent ne s’accommoder que trop bien aux souhaits des grands patrons, les travailleurs du Carrefour bloquent déjà des dizaines de supermarchés. Mais soyons clairs et ne nous faisons pas trop d’illusions. Les supermarchés fermeront de toute manière, et les gens qui y travaillaient seront gentiment remerciés et virés. Mais il y a une manière pour ne pas se laisser mener comme des moutons à l’abattoir et pour ne pas supplier ces enfoirés de nous laisser travailler pour eux : les toucher dans leur porte-monnaie. Les faire payer pour leur hypocrisie, pour leur exploitation. Nous pouvons lutter de façon à ce que les licenciements leur coûtent cher. Pas seulement en faisant grève, en bloquant de manière permanente les magasins et les entrepôts ou encore en séquestrant les patrons, mais aussi en prenant nous-mêmes ce dont nous avons besoin, ce que nous voulons et en détruisant le reste du bazar. Les rayons doivent être vides, les caisses défoncées.

La « crise » ne concerne pas seulement les travailleurs licenciés. Elle concerne tous ceux qui ne peuvent plus payer les factures d’électricité, celles que ne peuvent plus joindre les deux bouts, ceux qu’on menace d’expulser de leur maison faute de ne plus pouvoir cracher le loyer. Refusons donc les fausses séparations entre travailleurs de tel ou tel autre secteur, entre travailleurs et chômeurs, entre travailleurs légaux et illégaux… car c’est contre nous tous qu’ils font la guerre. Et « ils », ce sont les politiciens, les banques, les riches, les leaders syndicaux qui ressemblent beaucoup trop aux patrons ; ce sont tous ceux qui veulent qu’on reste calmes, qu’on proteste bien sagement, qu’on ne dépasse pas les bornes.

Il est temps que la « crise » qui nous touche tous devienne une crise pour tous ceux qui nous traitent comme de la merde. Résignation, soumission, compréhension, négociation et compromis doivent faire place à la rage, à l’action et au rêve d’un monde où personne n’est plus traité comme un article jetable.

source journalhorsservice.blogspot.com.

Les nouveautés d’Anarsonore (spécial abstention)

A écouter sans modération

http://anarsonore.free.fr/

  • Le citoyen moderne
    Nous reproduisons ici des extraits d’un texte intitulé « Des organismes génétiquement modifiés et du citoyen » et signé « Quelques ennemis du meilleur des mondes transgéniques » Les définitions du citoyen moderne nous éclairent sur la façon dont les pouvoirs en place manipulent et aliènent les individus consentants, Ce citoyen moderne n’est autre qu’un « extrémiste du consensus, c’est-à-dire un individu qui n’a d’opinion ferme et précise sur rien d’essentiel, et n’en tire par conséquent aucune conclusion sur (…)
  • Petit plaidoyer pour la démocratie directe
    Un des soucis majeurs et constants de la bourgeoisie, depuis son accession au pouvoir à la fin du XVIIIème siècle, a été de faire accroire au bon peuple que la démocratie représentative parlementaire était le nec plus ultra, le « must » dans le genre organisation sociétale : un aboutissement historique d’une indépassable modernité (l’échec récent et patent des démocraties dites « populaires » venant à point nommé pour corroborer ce discours), le stade ultime et ô-combien sublime d’une lente et douloureuse (…)
  • Le vote : la mise en urne de sa propre voix
    Le rituel de la farce électorale provoque chez les libertaires de tout poil, soit d’âpres et sanguinaires débats (vote tactique, vote de protestation, vote blanc, vote de déstabilisation,…), soit un long bâillement indulgent, tant le dilemme de l’utilité ou non du vote semble résolu une fois pour toute (inutile bien sur !). Aux uns qui rêvent de faire vaciller le pouvoir par le biais des urnes, les autres opposent la vacuité des messes électorales et la fourberie des élus. S’il me paraît évident (…)
  • Ni identité nationale, ni identité régionale(1) et (2)
    Enregistrement de la réunion publique organisée par la CNT-AIT Toulouse jeudi 25 février 2010. Suite à l’introduction, une trentaine de participants ont échangé leurs réflexions, nous vous en présentons ici un large extrait (1h22mn), le débat s’est poursuivit encore une heure durant.

source cntait-info.

Cévennes en lutte


Ci-dessous, le texte de présentation du site Cévennes en lutte. Ils éditent également un journal, le Bulletin de contre-info en Cévennes, à lire absolument.

Le mercredi 11 juillet 2007, la Picharlerie a été expulsée et totalement rasée. Ce hameau, perché dans les montagnes cévenoles de Lozère, était occupé depuis le printemps 2002. Beaucoup, dans le coin et plus loin, ont réagi suite cette action répressive. Après moultes palabres un collectif est né (texte dans la rubrique « Un collectif en Cévennes »), pour s’aider mutuellement dans nos installations, chantiers, jardins…, s’organiser pour résister à la répression, poser le débat (en pratique, notamment) des habitats « hors normes », de l’usage des terres et de l’autonomie, lutter contre les projets de développement économique qui pousse encore plus la région et ses habitants dans une dépendance et un asservissement à l’économie marchande.

Aujourd’hui, comme on le craignait, l’attaque contre le squat de la Picharlerie était le signe d’un début de campagne de normalisation du territoire qui continue : après un procès à Mende contre les habitants d’une Yourte, un gagner en pénal à Bessèges qui doit se poursuivre en civil (pour occupation illégale) et l’expulsion récente du Prat del Ronc occupé, sans compter ceux qui se retrouvent seuls et isolés face à la justice ou sont tout bonnement chassés sans bruit.

N’oublions pas que ce qui se joue ici, est un épisode parmi d’autres de la répression sociale, économique, politique et culturelle qui sévit partout sur la planète, avec, certes, une variation d’intensité. Ce site veut faire écho, même partiellement, à cette guerre sociale en cours.

Nota : pour suivre l’information en Cévennes et plus largement, abonnez-vous à IACAM : Infos Anti-autoritaires en Cévennes, Aubrac, Margeride, causses.

Bruxelles: Incendie contre Jacques Delens

« Un peu d’essence pour le business, le reste pour les centres fermés »

Incendie sur le chantier solvay, contruit par chaque Delens

Jacques Delens, contructeur de centres fermés, annonce : ici, nous contruisons l’avenir de vos enfants. Il contruise quoi ? La Solvay Business school, le département pour manager de l’ULB. Pour que ce soit clair que nous ne les laisserons jamais contruire notre avenir, ni à coup de centre fermé ni à coup d’école de businessmen, il est apparu nécéssaire de bruler leur tractopelle et leur générateur… Jacques, à bientot? »

17/03/2010
Publié sur http://www.cemab.be/news/2010/03/8849.php

source suieetcendres.blogspot.com.